Rongeurs aquatiques nuisibles

Un constat !

Le ragondin et le rat musqué sont respectivement originaires d’Amérique du Sud et du Canada. Ils ont été importés en Europe pour la production de fourrure et se sont très bien acclimatés aux rivières locales en colonisant progressivement le territoire de l’Est vers l’Ouest. Ces animaux, comme tous les rongeurs, possèdent une forte capacité de reproduction. A titre d’exemple, deux ragondins au départ, peuvent en donner 90 en 2 ans, grâce à une maturité sexuelle précoce (6 mois) et une capacité d’avoir 2 à 3 portées par an de 5 à 7 petits.

Sur les cours d’eau du Bas-Léon, le premier ragondin a été capturé en 2005 et depuis, il est devenu très courant.

Malheureusement, leurs nombreux terriers provoquent la déstabilisation des berges et un colmatage du lit des rivières, au détriment d’espèces locales et d’intérêt patrimonial (comme la truite Fario et le saumon Atlantique par exemple). Ils sont aussi vecteurs de maladies, comme la leptospirose. Transmissible à l’homme et aux animaux, elle peut être grave si elle n’est pas prise en charge à temps.

Que faire ?

L’éradication de ces rongeurs est très difficile. Néanmoins, par le piégeage il est possible de contrôler ces populations et de les maintenir à un niveau acceptable pour nos rivières.

A ce titre, des campagnes de lutte de 3-4 mois (mars à septembre), sont organisées à l’échelle du Bas-Léon via la mobilisation d’un réseau de piégeurs bénévoles. Des cages pièges sont mises à disposition et les bénévoles se voient attribuer une rémunération de 5,00 € par capture. Tout le monde peut piéger ces rongeurs à l’aide de cages, sous condition de déclarer cette activité en mairie (aucun agrément nécessaire) et de renseigner les fiches de captures.

Pour devenir piégeur : contactez le Syndicat pour prendre part aux campagnes de piégeage.