Le traitement de l’eau à l’usine

L’usine

L’usine de Kerlouron a évolué et s’est modernisée depuis le début de sa construction en 1974. D’une capacité nominale de traitement de 250 m3/h à sa création, elle est passée à 500 m3/h en 1985, pour atteindre les 600m3/h avec les récents travaux. Côté traitement, la filière de dénitratation sur résines  a été ajoutée en 1988.

Par la suite,  la supervision et la télégestion de l’usine ont été installées.

En 1996, une interconnexion a été réalisée entre l’usine de Pont Ar Bled et celle de Kerlouron afin de sécuriser les 2 usines et leurs territoires respectifs.

De 2007 à 2009, la filière de traitement de l’eau a bénéficié d’une nouvelle tranche de travaux pour améliorer ses performances. Puis, de 2017 à début 2019, le Syndicat a procédé à des travaux de mise à niveau de la filière de traitement des eaux (notamment vis-à-vis de la matière organique, de la turbidité, des pesticides). L’ensemble des installations a également été modernisé.

Le coût global de l’opération avoisine les 4 millions d’euros, avec des subventions attendues de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et du Conseil Départemental du Finistère.

Une technologie de pointe

L’usine d’eau potable de Kernilis constitue un élément majeur dans l’alimentation en eau potable du Bas-Léon, et plus largement du Pays de Brest. Le territoire bénéficie des meilleurs procédés techniques. Ce concept « multi-barrières » répond aux enjeux du territoire et à l’ambition du Syndicat des Eaux du Bas Léon d’assurer la sécurité de l’approvisionnement en eau potable de ses membres, tout en veillant à la gestion et à la préservation des ressources.

Première étape, la clarification, visant à éliminer toutes les matières en suspension, les matières organiques ou les algues présentes dans l’eau. Cette étape s’effectue par flottation rapide, grâce à l’Aquadaf® : de l’air est injecté sous forme de fines bulles pour créer une émulsion avec les substances indésirables. Les boues ainsi formées, plus légères que l’eau, flottent naturellement et sont récupérées à la surface. Ensuite, c’est l’affinage. SUEZ a modifié les décanteurs lamellaires existants pour les transformer en réacteurs, appelés Pulsazur® : l’eau traverse un lit de charbon actif en poudre, maintenu en suspension. Les substances sont éliminées sur ce lit de charbon, extrêmement poreux. L’eau est alors filtrée, grâce à Carbazur®. Ce filtre retient les matières organiques et micropolluants, mais aussi les matières en suspension résiduelles, grâce à une épaisse couche de charbon actif en grains. Une fois filtrée, l’eau subit une ultime étape de dénitratation puis de désinfection à la javel, pour garantir une eau de très bonne qualité sanitaire. L’eau peut alors être transportée vers les 30 réservoirs du territoire.