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Le Syndicat des eaux s’entraine à gérer les crises

Début juin, quelques habitants du territoire se sont inquiétés du nombre de véhicule de pompiers présents sur le site de l’usine d’eau potable du Syndicat, à Kerlouron à Kernilis.

Pas de panique, il s’agissait d’un exercice de crise dont le scénario avait été construit en amont entre le Syndicat, son délégataire SUEZ et la brigade de pompiers de Lesneven.

Confrontés à un incendie simulé sur l’usine de Kerlouron les intervenants ont pu s’entraîner, pendant 5 heures, sur les dispositions à prendre et sur l’application des procédures d’alerte et de gestion de crise établies entre SUEZ et le Syndicat des Eaux du Bas-Léon : cellule de crise et de décision, coordination entre les services, organisation des actions à mener,…

Le dispositif a mobilisé une trentaine de personnes, toute la matinée (pompiers du SDIS, personnel SUEZ, personnel du Syndicat et des collectivités adhérentes)

Ainsi, les participants ont fait face à plusieurs situations : secours d’une victime inconsciente suite à l’inhalation de fumée, réduction des volumes refoulés par l’usine, propagation de l’incendie entraînant un arrêt total de l’usine pendant 3 à 5 jours.

Placés dans des conditions de tension sur la ressource en eau à l’échelle du Pays de Brest, ils ont été jusqu’à tester les modalités à mettre en œuvre afin d’approvisionner en eau en bouteille les communes dépendant uniquement de l’usine de Kerlouron.

On peut retenir du débrief, à chaud, l’excellente collaboration entre les parties prenantes. Les pompiers ont pu s’approprier le site de l’usine et ses points sensibles. Le plan de circulation sur l’usine fera d’ailleurs l’objet d’une modification afin de faciliter les interventions éventuelles des secours.

Un retour d’expérience sera réalisé à froid, avec tous les participants pour analyser les points forts, les points faibles et les points d’amélioration. Il est aussi important que l’exercice en lui-même car il permet de se créer des référentiels communs. En un mot, d’apprendre afin de mieux anticiper les gestes à adopter et les moyens à mettre en œuvre si une crise réelle venait à voir le jour. Cet exercice doit permettre d’inculquer une « culture du risque » pour que les différents acteurs soient en mesure de gérer au mieux un événement, si celui-ci se produit un jour.